Dany Laferrière

   Dany Laferrière, Académie française, oui. Né en Haïti. Je l’ai « rencontré » en lisant Alain Mabanckou. Il s’est passé quelque chose comme « ses copains sont devenus mes amis », Henri Lopes, Dany Laferrière. Cherché ses livres, Zulma en a publié quelques-uns, avec ses jolies couvertures multicolores, au décor tout géométrique, de ces petits détails qui font qu’on a envie d’avoir un livre entre les mains.  Aucune honte à le dire ! Aucunement déçue à l’arrivée. De petits textes, bien écrits, tableaux qui nous emmènent loin, localisation et sujets. On y parle de tout, gamins, grand-mères, tantes et parents, espiègleries, croyances. Naïveté et ironie, selon les moments, l’interlocuteur.

   Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il ne le prend jamais de haut. Ecrire, oui, pourquoi pas, seule condition, avoir envie de raconter quelque chose, de faire part de ... 

   Parallèlement, aimer lire, mais oui ! une autre académicienne, Danielle Sallenave, invitée de Laure Adler dans L'heure bleue, parlant des collégiens, lycéens de Toulon qui l'accueillent en disant "nous on n'aime pas lire" ... et ce livre L'églantine et le muguet. 

Por l'instant, je ne peux citer, de Dany Laferrière, que

• L ’odeur du café.
• Le goût des jeunes filles.
• Journal d’un écrivain en pyjama. (Le livre de poche)

Ce sont mes trois. J’aurais bien aimé aller l’écouter ce soir à la Maison de la Poésie.